Présentation

Le plus simple pour savoir qui nous sommes c’est de regarder les vidéos !

Sinon un peu de lecture ne fera pas de mal et permet d’aller un peu plus loin !

Notre union Syndicale défend les travailleurs et les travailleuses en France, quelle que soit leur origine et leur culture, leur statut de travail (salarié·e du privé, fonctionnaire, vacataires et contractuel·les, travailleur·ses déclaré·es ou non, illégal·es ou non, salarié·es uberisé·es à leur compte) et leur contrat, et travaille avec les organisations de jeunes, de chômeurs et chômeuses, de paysans, d’habitant·es.

Nous sommes engagé·es dans les luttes écologiques de défense de l’environnement et de la biodiversité, dans les luttes contre toutes les formes de discrimination, contre les inégalités de genre, les violences sexistes et sexuelles, et bien évidemment nous sommes engagé·es dans la lutte contre les courants et structures d’extrême droite qui prônent les haines de l’autre et constituent tout autant les créatures que les chiens de garde du capitalisme quelles que soient leur formes.

Notre syndicalisme est un syndicalisme de combat qui ne s’illusionne pas de l’existence d’un pseudo dialogue social possible avec le patron, qu’il soit public ou privé, mais qui pose le rapport de force des travailleuses et des travailleurs, construit par elles et eux, comme la pierre angulaire d’une transformation politique, sociale et écologique, d’une émancipation de chacun·e, et de l’amélioration des salaires et des conditions de travail.

Nous sommes une organisation qui, au lieu de parler, éprouve la démocratie par le mandatement et l’autogestion dans le cadre des règles communes adoptées par les structures membres et leurs représentantes.

Nous travaillons à l’unité avec les organisations syndicales sœurs qui partagent nos valeurs, c’est à dire celles, quel que soit leur nom qui ne trahissent pas les travailleur·ses pour s’éloigner de leurs intérêts et faire exister leur structure au profit des patrons.

Nous portons le nom de Solidaires car c’est seulement dans la solidarité au travail autour de l’outil qu’est le syndicat qu’il est possible tout à la fois d’agir et d’inverser les rapports de domination dans lesquels salarié·es du privé et du public, chômeur·ses et précaires, travailleurs·ses étranger·es et travailleur·ses non déclaré·es sont placé·es par l’économie de marché et ceux qui la dirigent tout en évitant la voie de la haine, de la violence permanente et de la peur que symbolise l’extrême droite.

SUD c’est Solidaires, L’acronyme SUD c’est nos valeurs : Solidaires Unitaire Démocratique.

Interpro, union, fédérations, syndicats…
comment ça marche ?

L’Union syndicale Solidaires est composée de fédérations et syndicats nationaux, et d’Unions locales et régionales.

C’est le principe d’une double organisation :

  • Verticale par structures professionnelles, qui vont regrouper les salarié·es selon leur branche d’activité ou leur métier en fonction du champs de syndicalisation retenu. (Ex : La fédération SUD santé sociaux qui regroupe sur toute la France les syndicats santé sociaux de chaque département) ;
  • Horizontale regroupant dans une structure unique interprofessionnelle sur un territoire donné les structures professionnelles présentent. Ex : Solidaires 42 qui est donc l’union interprofessionnelle des structures SUD/SOLIDAIRES de chaque syndicat ou fédération de syndicats professionnels sur le département de la Loire (SUD santé sociaux 42, SUD rail 42, sud PTT 42, SUD Education 42…).

Solidaires 42 est aussi connecté avec les autres structures des départements limitrophes et bien sûr avec Solidaires qui est l’union issue de cette double organisation et qui regroupe les fédés et les syndicats professionnels (Soldiaires Finances publiques, SUD Industrie, SUD Education…) + les unions départementales (solidaires 01, 69, 42…).

Mais à Solidaires nous travaillons également avec de nombreuses organisations syndicales et d’associations à l’étranger pour faire vivre la solidarité internationale et notamment avec le réseau européen des syndicats alternatifs.

Pourquoi se syndiquer?

Quelle question étrange quand on y pense. Mais pourquoi n’es-tu pas encore syndiqué·e ?

Par peur ? Par ce que ça ne se fait pas ? Parce qu’on ne t’as pas élevé·e comme ça ? Ou parce que la novlangue dominante néo-managériale a construit ta représentation du syndicalisme comme une valeur négative ? Peut-être n’oses tu tout simplement pas sauter le pas car tu n’as pas trouvé une organisation qui te convenait…

Il faut quand même savoir que tous les patrons sont syndiqués ! Eh oui ils ne perdent jamais le nord eux. (Et on espère que tu noteras qu’on a aussi de l’humour à SUD, même réchauffé !)

Ils se réunissent souvent, y compris avec les administrations pour discuter de comment rendre un peu plus dociles les travailleur·ses pour que ces derniers prennent un peu moins du gâteau, ce qui veut dire en garder un peu plus pour eux…

Il n’y a que dans les coopératives à droits égaux sur les décisions, les répartitions des richesses et rotation des tâches dans le travail qu’on peut se dire qu’il y une certaine forme d’égalité, et encore les dominations se reproduisent là également comme dans toutes organisations.

En tant qu’indépendant·e, c’est la double peine, tu t’auto-exploites pour conserver ton autonomie et pouvoir vivre sans bénéficier des l’ensemble des cadres de protection des cotisations des travailleur·ses, et il n’y a pas pire patron que soi-même pour soi-même.

Le Rêve de tous les patrons c’est de revenir au 19e siècle avec des salarié·es tou·tes autoentrepreneur·ses en cascade de sous-traitance, le travail devenant un nœud de contrats commerciaux qui s’affranchirait dès lors des dispositions protectrices du code du travail et de la responsabilité des employeurs.

Les patrons disposent du pouvoir d’organisation du travail, de sanction, d’acheter votre travail, bref vous êtes dans une situation de subordination totale, il n’y a aucune égalité dans le contrat de travail ou le statut de la fonction publique.

C’est d’ailleurs pour ça que face aux luttes et mobilisations des travailleurs, l’État a été contraint de rééquilibrer un peu la situation par le Code du travail, les conventions collectives, le Conseil des prud’hommes et l’Inspection du travail.

Il reste aux travailleur·ses à conquérir leur autonomie dans le travail et leur pouvoir d’organisation du travail par la démocratie au travail, ainsi qu’une meilleure répartition des richesses.

Pas de paix sans justice sociale, c’est la devise de l’organisation internationale du travail.

Sauf que les patrons syndiqués (eux) continuent avec l’État d’affaiblir les lois protectrices des travailleurs, et ce dès qu’ils le peuvent. Ils emploient la technique bien connue des petits pas et sont organisés pour déconstruire nos droits. Les stratégies ont les connaît, ici on inverse le sens des mots pour faire croire qu’il s’agit d’une amélioration, là on invoque une nécessité de crise appelant de l’austérité, ou on emploi tout simplement l’argument d’autorité, c’est les règles de gestion…

Du coup trop souvent nous sommes placés en situation défensive pourtant il n’appartient qu’à nous de prendre nos droits.

Alors pourquoi n’es-tu pas encore syndiqué ?

Se syndiquer c’est un moyen. Le syndicat c’est un outil. L’outil est à nos mains et dépendant d’elles, pas de mouvement syndical sans militant·es pour le faire vivre et mener les luttes nécessaires.

Mais c’est un outil puissant, car c’est un outil collectif qui lui permet de transformer l’entreprise et l’administration, et donc la société, par sa pratique, mais également par ses communications et ses mobilisations.

Seul·e, tu te fais broyer ou tu renonces et rentres dans le rang. Ensemble tout devient possible, tout est à construire, utilisons notre imagination.

Le syndicat, c’est un outil qui permet de donner du sens là ou il n’y en a pas. D’échanger, d’apprendre, de se former, de transmettre, de donner corps aux mots comme solidarité, partage, démocratie avec une ligne simple : à chacun selon ses besoins et chacun selon ses moyens.

Les salarié·es bien souvent ignorent leurs droits. Ils ne savent pas qu’ils disposent d’un pouvoir d’agir grâce au syndicat, ni même comment le mettre en œuvre, parce qu’ils n’ont jamais adhéré à une organisation syndicale pour apprendre et n’ont jamais défendu leurs intérêts considérant la question comme secondaire.

Se syndiquer c’est un droit qui fait vivre les droits, permet de conquérir des droits.

Et par intérêt, ici on entend l’intérêt commun, celui de toutes et tous pas son petit intérêt individuel dans son coin. Cet intérêt-là, le système capitaliste a tôt fait de le récompenser. C’est même la base sur laquelle il a fondé sa structure car cela lui permet notamment de reconnaître ceux qui adhèrent à ses valeurs d’enrichissement au détriment des autres, ceux qui font tenir le système et permettent qu’il se reproduisent.

Ne pas utiliser ses droits c’est le plus sûr moyen de les perdre. Les mettre en mouvement, s’organiser, se mobiliser, quel que soit le répertoire d’action, c’est assumer le rapport de forces pour rétablir la justice et l’égalité. Dans un cadre qui n’a jamais été juste, là où la violence est quotidienne si bien qu’on trouve normal de la subir jusqu’à se suicider, rétablir du sens et de la justice par l’action collective est un impératif d’avenir.

Se syndiquer c’est donc exister avec les autres et pas tout·e seul·e dans son coin, c’est réinventer notre avenir par l’action directe sans attendre d’être sauvé en se morfondant et en versant dans la haine de l’autre et la plainte continuelle.

Après on ne va pas faire un tableau idyllique. Le syndicalisme fait l’objet d’une répression réelle, la peur est une arme puissante pour dissuader les salarié·es à sortir de leur rôle de collaborateur.

La peur change de camp quand nous sommes ensemble, adhérer c’est s’en émanciper, tout devient alors possible.

Comme dans toute organisation, c’est difficile la démocratie et le collectif.

Ça s’apprend d’être ensemble, ça s’apprend de se respecter, ça s’apprend l’autonomie et l’autogestion, ça s’apprend la démocratie, ça s’apprend l’action et la réflexion.

Il est plus facile de rester ignorant et seul dans son coin à accuser « les autres » de leur inaction.

Alors camarade, quel sera ton choix ? Tu uses de ton pouvoir d’agir pour reprendre pied dans ce monde qui perd la boule, faire en sorte qu’il garde du sens et le reconstruire ?  On t’attend !

Notre organisation

A solidaires on est démocratiques c’est-à-dire que déjà on s’écoute et on se respecte, mais on fait également attention à ses comportements de dominants. Ici on prend les décisions par consensus, même si ça peut prendre un peu plus de temps parfois suivant les enjeux, et à défaut par vote ou référendum.

Les tâches et les temps sont repartis de manière égale dans la mesure des moyens et des volontés de chacun·e. On organise la prise de parole pour que tout le monde y ait accès et on fait tourner les mandats.

Les structure syndicales à Solidaires s’auto-organisent en respectant le principe de la représentation de tou·tes à part égale, un·e adhérent·e une voix, un syndicat une voix, une union une voix.

De la même manière qu’on ne décide pas à la place des travailleurs qui autodéterminent et autogèrent leurs luttes, mêmes si on les accompagne et les soutient en solidarité interprofessionnelle.

À Solidaires 42, les structures professionnelles cotisent et représentent la seule source de financement de l’union avec les éventuels dons.

Elles se réunissent via leur mandatés 4 fois dans l’année en conseil départemental pour prendre les décisions statutaires, d’organisation, et de positionnement.

Entre les réunion les membres du bureau et les membres des commissions de solidaires 42 font vivre l’union et agissent en son nom.

Tu trouveras nos statuts en cliquant ici.